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la guerre de 14
28 décembre 2011

Où allons nous ? Je prends une mauvaise piste.

Bien sûr on a des griefs contre tout le monde, les uns contre les autres,  n'empêche que lorsque nous attelons à 5 à une tâche, nous la réussissons toujours.

Il ne faut pas oublier que le Kapouchnik, c'est du 19/20. Tout le monde est là, ça roule.

On n'a pas été très attentif aux dérapages des transports, Claudine nous aurait prévenu paraît il, mais nous n'avons pas entendu.

 J'entends aussi un jour Nathalie à table qui dit " ah vous vouliez un régisseur, il suffisait de me le demander."

C'est une de ces phrases que l'on  saisit au vol, je ne sais même pas de quoi ça parlait exactement. 

Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas une entreprise comme une autre, cela ne servirait à rien de faire des profils de poste, c'est ça sans doute qu'il faudra éclaircir. Un  partage naturel des tâches selon ses compétences vaut mieux que des  carcans.  

Surtout ne pas se prendre pour une vraie boîte. Là ce serait la chute immédiate. Même si Aurélien souhaite que nous soyons plus cadrés.

Les compte -rendus d'étape des 80 ans  ou le G 29 sont des réussites, tout le monde s'y mettait.

Je crois que c'est une de nos forces, cinq doigts de la main  c'est ça qu'il faut montrer,  nous arrivons à être assez complémentaires.

Le poblème c'est qu'il faut  avoir des chantiers où nous sommes tous sur le pont.

Bon,  après sur les horaires, je n'en sais rien, je ne sais pas si tout le monde récupère ou non, trop ou pas assez. 

Est ce que le 1/2 mercredi de Nathalie est légitime ?  il compensait les réunions de brigades du lundi soir, maintenant qu'il n'y a plus de réunion de Brigades...ça choque quelqu'un ou non ? Oui, je crois que parfois ça a dû être handicapant, quand on est sur un plan précis.

Comme le Vendredi de Claudine,  cela compense ses départs tardifs tous les jours et 'elle fait sans doute plus d'heures que prévu. 

Ah ça non, je ne veux pas que la crise aidant,  nous nous transformions en DRH. 

Mais à vrai dire, moi ce qui m'intéresse,  c'est  un  aménagement du temps qui nous permet d'avoir les gens dispos quand il le faut, et d'avoir le bureau toujours tenu aux heures de bureau.

Pareil pour les vacances, on a la chance de pouvoir s'arranger entre nous.   Je pense qu'il faut éviter de se prendre pour PSA et formaliser des règles strictes.  

C'est malheureusement lié à notre activité ou notre inactivité.

Je n'ai pas envie que lors du déballage à venir qu'Hervée se place dans la case "patronne de choc". Car lorsque Hervée se met à avoir peur, et c'est le cas aujourd'hui, elle peut être redoutable, mais en même temps elle dit les choses perpendiculairement, cependant, il faut faire gaffe à l'humiliation, faut rester  humains.

Hervée a pas mal de de trucs qui lui pèsent,  je le sais, qu'elle les dise, mais sans nous assommer.

je divague, cela me fait du bien, j'ai besoin de ça, même si je vais avoir le droit à "Jacques, comment tu peux dire ça"?

Car il est là l'autre problème, nos relations ombrageuses avec Hervée, qui j'en suis sûr,  sont un de vos problèmes. En principe nous essayons de nous accorder pour parler d'une seule voix, mais souvent l'accord ne se fait pas ou pas bien. 

Allons y.  Déballage. Ce que je n'ai pas compris, c'est que nous faisons notre nuit Shakespeare en juillet, et qu'à cette date-là, j'entends dire, on peut se permettre de dépenser en régie, on a ce qu'il faut.  Donc à cette date-là, le déficit n'était pas encore prévisible ?  J'ai vaguement entendu Claudine qui maugréait "attention".

"Taka mettre  ton gros nez dans les comptes" Oui, j'avais ka, ça c'est sûr, et Nathalie a eu raison de poser la question d'avoir accès aux détails des comptes.  

Hervée est une excellente gestionnaire, lorsque soudain, elle s'exclame"  faut fermer tous les robinets". Mais c'est sans préavis.

Nous avons donc décidé d'un commun accord comme première mesure symbolique, de payer nos notes de portable, soit 1000 € d'économies sur un an pour moi. J'ai d'ailleurs appris qu'Hervée c'était un mois sur deux qu'on lui payait son forfait.

On avait décidé  de cet avantage en nature, en sortant de la scène nationale. On  ne voulait pas s'auto punir d'avoir quitté. Faut vous dire au passage qu'en vingt ans, depuis 91, où nous étions payés 18 000 F   soit 2700  €, nous n'avons quasiment  jamais été augmenté, mais je ne vais certainement pas m'attrister. Pendant 20 ans, l'Unité ça a été égalité des salaires.  Mais c'est vrai que cela devenait injuste.

Où en étais-je ?   Ah oui fausse piste, car je crois que l'important c'est de fixer notre objectif et ensuite savoir comment on peut y arriver.

 

Car c'est ça que je remarque, le quotidien est pesant, mais l'action est exaltante, c'est donc d'actions qu'il faut parler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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